En quoi l’œuvre appartient-elle au genre de l’uchronie ?
La part de l’autre est bien un roman uchronique car le nom du premier chapitre est très explicite. ‘’La minute qui a changé le cours du monde…’’ L’événement du passé qui a été modifié est l’adhésion d’Adolphe Hitler à l’Académie des Beaux-arts de Vienne. Dès les premières pages, nous sommes confrontés à deux histoires complètement différentes mais qui partent d’un même point. Lorsque l’auteur raconte la ‘’fausse’’ histoire d’Adolphe Hitler il renvoie, de temps à autre, à sa vraie histoire. Par exemple, page 45, Adolphe va voir un psychanalyste et ce médecin n’est autre que Sigmund Freud . Eric-Emmanuel Schmitt fait référence aux juifs à plusieurs reprises. Comme pour rappeler l’atrocité qu’Hitler a fait subir à ceux-ci.
Dans la plupart des romans uchroniques, on ne fait que raconter comment l’Histoire aurait tourné si… or Schmitt raconte la vrai histoire d’Hitler, celle que nous savons déjà. Il fait sans doute ceci pour nous montrer qu’Hitler n’est pas né en monstre mais qu’il a été un être humain avec des sentiments, comme tout le monde. Eric-Emmanuel Schmitt a voulu nous montrer que c’est suite à la Grande guerre qu’il a eu une révélation et qu’il s’est senti pousser des ailes au point d’anéantir 55millions de personnes. Ce roman est uchronique, certes, mais Schmitt a quelque peu modifié les codes de ce genre en se l’appropriant et en revisitant le concept d’écriture de l’uchronie.

inuité avec elle ?
Ce récit est en marge de la Littérature car on peut voir que sur la première de couverture, l’illustration est omniprésente. Le nom de l’auteur est écrit en gras car c’est un auteur reconnu, notamment pour ses best-sellers. Toujours en regardant la première de couverture, nous pouvons faire un lien entre l’illustration et le titre. L’auteur a sans doute voulu montrer que l’Hitler que nous connaissons avait, avant qu’il ne devienne ce qu’il est devenu, un fond de normalité. On peut voir que sur la moitié