Etre pauvre en Europe (Source : Alternatives économiques, Hors Série N°86, 4ème trimestre 2010) Graphique I La mesure de la pauvreté est considéré sur ce graphique au moyen de deux indices le taux de privation matérielle reflétant l’absence non souhaité de certains bien de consommation durable (télévision, voiture…),les difficultés à satisfaire certains besoins fondamentaux (chauffage, alimentation) et autres difficultés économiques (retard de loyer, de facture). Le second indice employé ici est le taux de pauvreté monétaire, qui mesure au regard du niveau de vie du pays, (variable d’un Etat à un autre), le pourcentage de la population vivant en dessous de ce seuil national. Au premier regard, on peut constater deux éléments remarquables : En premier lieu, on peut constater que la majorité des pays nouvellement intégrés à l’Union Européenne sont confronté à une pauvreté (aussi matérielle que monétaire) bien supérieur au pays de l’Europe des 15, à l’exception de la Grèce et du Portugal. Dans un second temps, on constate que l’écart entre pauvreté matérielle et pauvreté monétaire au sein d’un même état peut être extrêmement variable d’un pays à un autre, de telle sorte que dans les pays nouvellement intégrés à l’UE, connaissent de façon générale un taux de privation matérielle bien supérieur au taux de pauvreté monétaire, lui même important. Tandis que les pays de l’UE des 15, de façon générale connaissent la tendance inverse. A savoir que le taux de privation matérielle y est faible, et très souvent largement inférieur au taux de pauvreté monétaire en 2008. On peut comparer les extrêmes, la Bulgarie connait un taux de privation matérielle en 2008 de 51%, contre 4,5% pour la Suède, et un taux de pauvreté monétaire évalué à 21,4% contre 12,2% pour la Suède. Graphique II On peut remarquer, à la lumière de ces deux tableaux, plusieurs caractéristiques de la pauvreté en Europe. Ainsi, au moyen du taux de pauvreté par type de ménage en 2008,