La peine de jean valjean analyse
Introduction.
Dans le roman « Les Misérables » de Victor Hugo publié à Bruxelles en 1862, Jean Valjean est condamné à cinq ans de bagne, pour avoir volé un pain, et quatorze ans supplémentaires pour avoir fait de nombreuses tentatives d'évasion. Dans cet extrait, nous imaginons Jean Valjean, assis dans sa cellule, repensant à tout ce qu'il a fait. Nous sommes donc plongés dans ses pensées mouvementées, où il se pose des questions, y répond tout en dénonçant la Société de son temps et où il se place comme la victime de cette Société étouffante, écrasante.
Dans cet extrait, Jean Valjean se parle à lui-même (se demanda,...). Victor Hugo n'adresse donc pas son texte à quelqu'un en particulier (du moins, c'est ce qu'il laisse paraître, car il s'adresse également à la Société inégale et injuste à laquelle il appartient). Il ne s'adresse pas de façon détournée, il dit directement et clairement ce qu'il pense, sans mettre des formes pour atténuer sa pensée. Cependant, Jean Valjean se présente premièrement comme coupable. Ensuite, il se pose des questions ; est-ce qu'il est le seul coupable ? La Société n'a-t-elle pas exagéré son jugement ? Pour enfin mettre cette Société en tort.
Pour écrire cette partie du livre, V. Hugo a utilisé un plan dialectique. C'est-à-dire qu'il y a trois paragraphes et trois thèses ; de la tension créée entre deux idées de la faute de leur opposition nait, grâce/à cause de la haine de Jean Valjean une troisième idée qui surpasse les deux autres.
Comme première idée, Jean Valjean avoue sa culpabilité.
Il commence par se dénoncer sur le plan juridique (« Il se constitua un tribunal », « Il commença par se juger lui-même »), et déclare qu'il a commis une mauvais action qui mérite une punition. Il se dit ensuite qu'il y avait peut-être d'autres solutions que le vol, et se dénonce sur le plan social ; il aurait pu demander qu'on lui donne le pain, et peut-être qu'on