Le décret du 20 mars 1972 avec l’adoption de la guillotine, était toujours en vigueur en France jusqu’en 1981. Le Code Pénal, le Code de justice militaire et autres textes législatifs dressaient une grande liste de crimes passibles de la peine de mort.
Parmi ces crimes : la trahison et espionnage par des français, atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire avec usage d’armes, atteinte à la paix intérieure, participation à un mouvement insurrectionnel et bien évidemment crimes contre les personnes ou crime contre la propriété.
Au fil du temps et des siècles, les mœurs ont limité l’usage de la guillotine, et de moins en moins de têtes tombèrent.

Les dernières exécutions en France se firent sous la présidence de Georges Pompidou de
1969 à 1974 et sous celle de Valérie Giscard d’Estaing de 1974 à 1981.

Année
Exécutions
1969
0
1970
0
1971
0
1972
2
1973
1
1974
0
1975
0
1976
1
1977
2

Robert Badinter, garde des Sceaux et ministre de la justice en 1981 a présenté et soutenu devant le Parlement le projet de loi abolissant la peine de mort.
Et le 29 août 1981, Pierre Moroy, Premier ministre et Robert Badinter déposent le projet de loi n310 portant abolition de la peine de mort en France.
Ce grand pas pour la République Française s’est faite sous la présidence de François Mitterrand.

Aux Etats-Unis néanmoins, ce débat est encore d’actualité, plus de deux tiers des états n’ayant toujours pas aboli la peine de mort.

La position des Etats-Unis par rapport à la peine de mort est très mitigée car l’abolition dépend selon les états. Mais nous pouvons observer sur la carte ci-dessus, qu’une grande majorité des états n’ont toujours pas aboli la peine de mort.

A l’échelle mondiale, les pays ayant aboli la peine capitale sont généralement les pays développés ou en voie de développement, avec une démocratie à la tête de l’Etat.
Tandis que les pays avec la peine de mort