La peine de mort
L'application légale de la peine de mort constitue le châtiment physique sous sa forme la plus sévère. Capital vient du latin « caput », « la tête ». La peine de mort a été appliquée de nombreuses façons au cours des siècles : la crucifixion, l'immersion dans l'huile bouillante, l’écartèlement, l'empalement, le bucher, le broiement, la mise en pièces, la lapidation et la noyade en sont des exemples. Actuellement, les condamnés sont exécutés selon d'autres méthode telles que l'injection mortelle, la chaise électrique, la pendaison, la fusillade ou encore la décapitation.
Histoire
L'histoire de la peine de mort, c'est aussi l'histoire de son abolition. Pendant des millénaires, la mort a été le châtiment suprême : règlement de comptes, vengeance privée accomplie par la famille de la victime ou de ceux qui avaient été lésés. Cette mise à mort était considérée comme une réparation nécessaire pour rétablir l'ordre social rompu par le crime.
Dans l'antiquité, et cela se confirmera au cours des siècles, le recours à des peines les plus cruelles possible correspond à des périodes de barbarie. Lorsqu'une société atteint un degré de civilisation plus élevé, elle tend à abandonner les châtiments les plus cruels comme la peine capitale et à les remplacer par l'exil ou une compensation pécuniaire. Dans les sociétés anciennes, c'est la loi du Talion qui domine: « Œil pour œil, dent pour dent. » Les motifs de mise à mort sont nombreux: meurtre, rapt en vue de mise en esclavage, idolâtrie, sorcellerie, non-observance des lois rituelles, adultère, inceste, sadisme, bestialité, prostitution. L'une des méthodes les plus utilisées est la lapidation, qui permet à l'ensemble de la communauté de participer à l'exécution de la sentence.
Au Moyen Age, la peine de mort est appliquée sans retenue, et poursuit l'exemplarité jusqu'à l’excès : le but est d' intimider le délinquant en puissance à tout prix. A partir du 1 2ème siècle, la chasse aux hérétiques (partisans d'une