La peine de mort
Dans cet essai, l’auteur s’attarde sur l’importance de connaitre l’histoire, de l’Antiquité à nos jours, de la peine de mort. La question de la peine de mort est une question banale mais à laquelle il est très difficile de répondre. Pourtant, tout le monde à son opinion faite mais quand on y regarde d’un peu plus près, ce n’est pas si simple de savoir si la société a le droit ou non de tuer un assassin. La plupart des civilisations ont pratiqué la peine de mort sans même chercher à la justifier rationnellement. Pour eux, ils suivaient une règle commune qui est le « droit de vengeance » appelé plus communément le principe de « talion ». Désormais la vengeance n’est plus privée mais devient publique. On ne se venge plus pour nous même car la société est la pour infliger des châtiments différents selon le crime qui a été commis.
Il débute son essai en analysant l’Ancien Testament. En effet, au temps des Patriarches il n’y avait ni peuple, ni état mais seulement une grande famille. Le chef du clan, était maitre de la vie et de la mort des membres du groupe. Plus tard, comme la société s’est élargie l’organisation de celle-ci imposa le principe du « talion » qui n’autorise qu’une représaille équivalente au dommage subi. Par contre, si l’homicide est involontaire, le coupable pourra échapper au principe et devra dédommager la famille du mort par une composition pécuniaire. Dans la Bible, le mode d’exécution ordinaire était la lapidation.
Les Grecs, eux, ont une tout autre opinion de celle-ci. Selon Platon, l’acte mauvais ne résulte pas d’une volonté libre mais d’une sorte de maladie de l’âme. Cela fit apparaître l’idée de la peine médicinale ou rééducative. Mais si cela ne guérissait pas le malade alors en dernier recours, il fallait envisager une élimination radicale. Conte Platon, Aristote affirmait l’existence du libre arbitre et donc de la responsabilité individuelle. C’est ainsi que des indemnités