La peste, camus
Guy de Maupassant fut un des plus importants écrivains français du XIXe siècle. Cet auteur sut laisser sa marque dans le mouvement réaliste et naturaliste. Il fut aussi un des premiers auteurs à avoir introduit des éléments fantastiques dans ses récits[1].
Dès son enfance, il est plongé dans l’univers de l’écriture grâce Flaubert, l’ami d’enfance de sa mère, qui sera son initiateur à la vie littéraire. Il passe son enfance dans la nature et développe un certain amour pour celle-ci, ce qui sera une source d’inspiration pour ce grand écrivain à en devenir.
C’est à l’âge de treize ans qu’il entre comme pensionnaire à l'Institution ecclésiastique d'Yvetot et c’est à ce moment qu’il commence à versifier. C’est aussi à cet endroit qu’il développe une certaine hostilité envers la religion.
En 1869, il part étudier le droit à Paris, mais le déclenchement de la guerre va modifier ses plans. En 1870, il s’enrôle lors de la Guerre franco-prussienne en tant qu’artillerie, puis revient s’installer définitivement à Paris. Il passe donc dix années en étant employé aux ministères de la Marine puis au ministère de l’instruction publique[2]. Ces années passées aux ministères vont être une source d’inspiration pour ses récits. Durant ces années il écrit des articles pour des journaux importants comme Le Figaro, Le Gaulois et L’écho de Paris et passe ses temps libres à l’écriture de romans et de nouvelles.
Lors de son séjour à Paris il se lie avec Zola. En 1880 Maupassant participe au recueil collectif des écrivains naturalistes Les Soirées de Médan avec sa première nouvelle, Boule de Suif, qui remporte d’emblée un grand succès et que Flaubert qualifie de « chef-d’œuvre qui restera »[3]
La période de 1880 à 1890 est celle où Maupassant est la plus prospère, il publie : six romans, plus de trois cents nouvelles et des récits de voyage.
Plusieurs voyages marqueront ses récits et volumes : Le Soleil (1884), Sur l’eau(1888), La vie