La peste de camus texte : ''ainsi à longueur de semaine ...l'appel morne et sans passion de la peste"
Axe 1 : Un moment de paroxysme
La peste est arrivée à un moment de paroxysme (« tout recouvert (L6) – sommet(L10) »)
A. LA NÉCESSITÉ D’UN BILAN
Le narrateur choisit alors d’effectuer une pause dans le récit (il ne raconte plus les événements):
- Il manifeste sa présence pour introduire cette pause :
→ 3ème pers. du sing. « le narrateur »(L10) + 1ère pers. du plur. « nos concitoyens » (L12)
- Il se propose d’effectuer un bilan
→ présent d’énonciation : « croit – il convient »(L10)
→ verbes d’opinion « croit – il convient » : nécessité de ce bilan
→ connecteurs logiques « ainsi (L1) – voilà pourquoi (L9) » pour exprimer la conséquence
→ « décrire la situation générale (L11) »
- Il fait un retour en arrière
→ « C’est au milieu de cette année –là »(L14)
B. LA DESCRIPTION D’UNE APOCALYPSE
Le déchaînement des éléments donne à la description une dimension cosmique et apocalyptique (comme s’il s’agissait de la fin du monde). La ville dévastée par les éléments qui accompagne le fléau de la peste semble frappée de la malédiction divine comme dans l’Ancien Testament.
- Le déchaînement des éléments
♦ Le VENT déchaîné
→ verbes d’action exprimant la violence dont le sujet est le vent : « se leva – souffla(L14) –s’engouffre (L18) – soulevait (L20)»
→ modalisateur adverbial dans « le vent est particulièrement redouté par les habitants d’Oran» (L16) qui sert à souligner son caractère irrépressible : « ne rencontre aucun obstacle » (L16).
→ métaphore traduisant aussi la violence « soulevait des vagues de poussière et de papier qui battaient les jambes des promeneurs »(L22)
→connecteur temporel exprimant la durée : « pendant plusieurs jours »(L15)
♦ Le FEU : la chaleur joue un rôle primordial dans l’aggravation de la peste
→ connotation du mois « au milieu du mois d’août »(L5) + coordination : « à ce