La peste de Camus
Par Catherine Legault Travail présenté à madame Stefanie Martin Cours FRA-102, Littératute et imaginaire, groupe 19 Cégep de Saint-Laurent – Le 2 avril 2014
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L’année 1940 est marqué par la tragique maladie de la peste qui est survenue à Alger. Camus s’inspire de cette tragédie pour écrire son roman La Peste, et à ce moment, naît le personnage de Rambert qui dans ce roman incarne le passage de l’absurde à la révolte, tel qu’Albert Camus l’expose dans ses essais Le mythe de Sisyphe et L’homme révolté. Le personnage de Rambert est insoumis et il inspire quelques ressemblances avec L’homme révolté. Ce même personnage est à la fois un icône de l’absurdité et nous pouvons mettre cette absurdité tout autant en comparaison avec Le mythe de Sisyphe.
Rambert est un personnage qui est décidé à refuser l’injustice et faire des concessions : «Je sais que l'homme est capable de grandes actions. Mais s’il n'est pas capable d'un grand sentiment, il ne m'intéresse pas [...]. Ce qui m'intéresse, c'est qu'on vive et qu'on meure de ce qu'on aime.»1 C’est un journaliste avec un passé militant qui a combattu pendant la guerre d’Espagne. Dans La Peste, il est allé à Oran pour faire un reportage et il déteste être enfermé dans cette ville dans la quelle il n’y a rien à faire selon lui.
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1. Albert Camus, La peste, 1947
Il aimerait mieux aller rejoindre la femme qu’il aime en France : «Je ne peux pas supporter l'idée que cela va durer et qu'elle vieillira pendant tout ce temps [...] A trente ans, il faut profiter de tout.»2 Cette façon que Rambert a de parler de la révolte et de se révolté lui-même est semblable et