La peste est-elle une abstraction ?
Pour répondre à cette question nous allons étudier le problème posé sous deux angles différents en justifiant et d’autre part en réfutant l’affirmation du critique.
Dans un premier temps nous pouvons dire que la peste est une abstraction car elle est irréelle.
En effet le père Paneloux nous le démontre très bien grâce à son tout premier prêche. Pour commencer il utilise une personnification pour décrire la peste puisqu’il dit « Voyez-le, cet ange de la peste, beau comme Lucifer et brillant comme le mal lui-même, dressé au-dessus de vos toits, la main droite portant l’épieu rouge à hauteur de sa tête, la main gauche désignant l’une de vos maisons » (p.93). Il jette la faute sur les citoyens de Oran en affirmant que c’est une punition divine que Dieu leur envoient « Voilà pourquoi, fatigué d’attendre votre venue, il a laissé le fléau vous visiter comme il a visité toutes les villes du péché depuis que les hommes ont une histoire » (p.93). Le père ne veut pas croire en la maladie, de plus le narrateur le montre en théâtralisant la scène « Paneloux tendit ici ses deux bras courts dans la direction du parvis, comme s’il montrait quelque chose le rideau mouvant la pluie » (p.93). A travers ce personnage on voit bien que la peste ne peut être réalité et qu’il y a forcement une explication que lui nous dit religieuse.
De même que Rambert, qui n’est qu’un journaliste qui se retrouve prisonnier du fléau. Il est dépassé par les évènements qui arrivent, il voit que la maladie ne fait qu’avancer et il sait