La Peste, La mort du fils du juge Othon

Le XXème siècle est marqué par de nombreux événements historiques comme la seconde guerre mondiale. Camus, journaliste rédacteur en chef de Combat un journal regroupant des résistants est également un écrivain. Il relate dans ses œuvres des situations lui permettant de faire part de ses réflexions. En 1947, La Peste paraît. Dans La Peste, l’auteur nous expose le quotidien des habitants de la ville d’Oran pendant la peste. Dans l’extrait étudié, issu de la quatrième partie, est racontée la mort d’un enfant atteint de la maladie, le fils du juge Othon. Rieux et ses alliés lui ont administré un sérum expérimental dans l’espoir de le sauver, mais malheureusement, l’agonie du malade n’est que plus terrible et plus longue. Au cours de ce texte, on peut lire l’évolution de la souffrance de l’enfant ainsi que l’impuissance des adultes. Nous pouvons nous demander quelle est la fonction de cette lente agonie d’un enfant. Dans ce but, nous étudierons comment est décrite la souffrance dans ce texte. Ensuite, Nous nous attacherons à la manière dont est créé un sentiment de révolte chez le lecteur. Cette mort réaliste est aussi très symbolique. Elle va pousser l’homme à affronter son destin.

Cette scène décrit la souffrance, l’agonie d’un enfant malade. L’enfant reste focalisé sur la douleur. Il est coupé du monde. La peste s’acharne contre un innocent. L’enfant et le seul à se débattre, les autres patients ont déjà avoir renoncé l.6-7 «consentement dans leur manière de prendre la maladie ». L’enfant semble s’être métamorphosé en bestiole acharné qui mène le combat pour la vie « devenues comme des griffes, labouraient, grattèrent la couverture » l.22-23. Les adultes regardent la scène, impuissant, ils sont extérieur à lui. Dans la 2ème partie de la scène (l.26), l'enfant n'est définit que par son visage notamment par sa bouche et par son regard. Le reste de son corps est déjà mort, il est immobile. L’allitération