La petite fabrique
Il y a déjà 6 ans qu’Annie Sellem a mit sur pied le projet des fables. En tout, il y a douze fables. La seule règle qu’elle imposait aux chorégraphes était la durée de vingt minutes pour chaque fable. Chaque chorégraphe laissait libre cours à son inspiration. J’ai cru comprendre que chaque chorégraphe se servait de son propre bagage professionnel et de son inspiration pour élaborer sa fable respective. J’ai vu trois de ces douze Fables, dont «Rien de trop» chorégraphié par la québécoise Danièle Desnoyers, «Pour ceux qui ont le goût difficile» par Lia Rodrigue du Brésil et «Le Chêne et le roseau» par Mourad Merzouki. Je dirais que dans leur ordre respectif, ça passait du style plutôt contemporain, allant au théâtral, jusqu’au hip hop actuel. Les chorégraphes se sont tous inspirés quelque part, du texte de la fable.
Dans «Rien de trop», il y avait sur la scène des petits sapins un peu partout et des chapeau de fourrure. J’ai vu que les danseurs représentaient parfois des animaux par leurs gestes et c’était des mouvements très fluides et répétitifs. Le style de danse était plutôt contemporain sur une musique sans paroles, avec des chants de loups et des sons répétitifs.
Dans «Contre ceux qui ont le goût difficile», il y a eu quelques accessoires dont des cordes, un papiers et un crayon au début pour écrire le titre de la fable, une brosse à dents, de la pâte à dents, un verre d’eau et une minuterie. C’était un style théâtral, mais je voyais bien que les deux danseuses utilisaient des techniques de ballet dans leur danse. La musique était très joyeuse à la fin, avec des