la peur guy de maupassant
Dans le désert près d’Ouargla, il était avec un ami, 8 spahis et 4 chameliers. Ils gravissaient des dunes, les redescendaient, quand soudain un homme pousse un cri et ils entendent un tambour. Son ami tombe de son cheval à ce moment précis, victime d’une insolation, et pendant qu’ils essaient en vain de le sauver, le tambour continue : c’est parait-il le bruit que font les grains de sable qui retombent sur la végétation (voir chant des dunes).
Sa deuxième peur, il l’a connue l’année d'avant dans une forêt du Nord-Est de la France où il était parti chasser. Un paysan l’accompagne jusqu’au domicile du garde-chasse où il doit dormir. Quand ils arrivent, le garde pointe son fusil vers eux et ses deux fils sont chacun armés de haches. Dans un coin, deux femmes sont cachées. Le garde explique qu'il a tué un braconnier deux ans plus tôt jour pour jour, et il est persuadé que le trépassé va revenir le chercher ce soir-là. L’hôte essaye de détendre l’atmosphère, mais rien n’y fait, la peur et l'angoisse s’installée. Le chien se met à hurler et, pendant une heure, les hommes l'écoute, nerveux. N’en pouvant plus, le garde-chasse le jette dehors dans la cour. Ils sentent un mouvement dehors, quelque chose tourne autour de la maison et gratte les murs. Le garde-chasse pense qu'il s'agit du revenant. Soudain, ils aperçoivent deux yeux blancs à travers le carreau de la porte, le garde tire. Le lendemain matin, ils voient que ce n'était que le chien. Il était passé sous une