Introduction :

Aussi loin que remonte l’histoire des hommes, l’animal a toujours été présent dans nos sociétés.
Dès les premiers signes de l’homme sur terre, on retrouve déjà des peintures d’animaux représentant des scènes de chasse ou de la vie de tous les jours.
Cette proximité de l’homme et de l’animal ne s’est jamais démentie jusqu’à aujourd’hui. L’animal n’est pas seulement une source de nourriture, son rôle est également majeur dans la spiritualité. Mais cependant, la place de l’animal dans la société occidentale est en passe de changer avec l’apparition de certaines dérives comme par exemple le clonage des animaux, l’élevage de masse afin de répondre à la demande croissante des consommateurs, ou encore la création d’objets à destination des animaux domestiques (parfum, vêtements, jouets) qui obligent nos sociétés à créer des lois d’éthique pour protéger l’animal ou encore qui créé un terreau fertile à l’apparition d’association militant pour cette cause. Ainsi se pose la problématique suivante :
Notre société tend elle vers une objetisation de l’animal ou au contraire l’humanisation de celui-ci ? Pour répondre à cette problématique nous verrons dans une première partie la manière dont l’homme utilise l’animal pour répondre à ses besoins alimentaire, psychologique, affectifs ou encore de reconnaissance sociale puis nous nous attacherons dans une seconde partie à la reconsidération de l’animal par l’homme comme un être sensible à part entière.
I) L’animal au service des besoins de l’homme

L’homme a besoin de l’animal dans la chaine alimentaire, je ne vous apprends rien en vous disant qu’il se nourrit de l’animal et même qu’a contrario l’animal lui vivrait très bien sans l’homme. Avant les hommes étaient peu nombreux et les besoins de nourritures moins grands mais aujourd’hui avec nos 7 milliards d’habitants nous avons besoins de toujours plus de nourriture. Ce qui étaient avant de petits élevages à taille humaine est devenu des élevages de