La place des filles dans les cités
En effet, étant en poste comme éducatrice de prévention spécialisée cette approche me semblait logique.
Au fur et à mesure du temps, je n’arrivais pas à avancer et voulant intégrer des séminaires de recherches j’ai donc choisi de changer de thème.
Mon premier séminaire traitait de « L'éducation à la Parité, à la Mixité et au Genre » ce qui m’a conforté dans mon choix.
De plus, je vais intégrer un second séminaire qui traite «La spécificité des rapports sociaux de sexe relatifs à la jeunesse » afin d’approfondir mon choix.
Donc je pars de l’hypothèse de l'invisibilité des filles dans les quartiers populaires.
La société française est structurée par la distinction hiérarchisée des sexes.
La division des sexes est une caractéristique importante de la vie des « jeunes » dans les cités alors l'appartenance à un genre comporte t elle des conséquences sociales?
Il existe une forte intersexualité entre les modèles masculins et féminins dans ces quartiers. Je peux citer donc Pierre Bourdieu da ns son livre La domination masculine : « La domination masculine est assez assurée pour se passer de justification : elle peut se contenter d'être et de se dire dans des pratiques et des discours qui énoncent l'être sur le mode de l'évidence, concourant ainsi à le faire être conformément au dire. »
Où sont les femmes, ces jeunes filles de « cité », celles qui subissent un double enfermement que se soit à l'intérieur des « cités » ou bien au sein même de la famille.
Comme les garçons, elles ressentent de la frustration et de la rage d'être des laissées pour compte.
Ce n'est pas pour autant que nous les retrouvons dans les médias pour exprimer leur haine ou bien dans des actes incivils.
Mon premier séminaire portait sur le vivre ensemble entre filles et garçons : quels enjeux pour une éducation à l'altérité, la prévention des violences