La place du corps dans les différentes religions
Judaïsme :
Dans la religion juive, il faut s’occuper de son corps toute la vie sur terre. Pour que l’être humain agisse, l’âme doit s’accorder avec le corps. L’âme est en relation avec le corps. Lors des fêtes, le corps est aussi sollicité pour accomplir des actes rituels. L’un des dix commandements parle de l’interdiction formelle de la fabrication et du culte des idoles, même les représentations du Dieu d’Israël sont interdites. Cette interdiction est encore existante de nos jours.
Islam :
Pour la religion musulmane, le corps et l’âme forment un tout indivisible. L’harmonie de la personne résulte de l’équilibre entre les besoins de son esprit et de son corps. L’entretien du corps est, pour le musulman, une forme d’adoration de Dieu. Dans la religion islamique, il est interdit de mutiler le corps humain. Malgré cela, les garçons musulmans sont circoncis pour prouver leur obéissance à la foi d’Abraham. L’acte sexuel peut produite une nouvelle vie humaine et doit donc être effectué dans le cadre reconnu par la société. Le coran invite à la chasteté du regard. C’est pourquoi, il recommande aux femmes une tenue vestimentaire discrète. Le but est d’éviter la tentation. Toute représentation du visage de l’homme est interdite et les ornements des mosquées ne doivent être seulement composés d’écritures reprenant des versets du Coran.
Bouddhisme : Pour les bouddhistes, le corps est un objet de désir et d’envie. Pour parvenir à « l’Eveil », il s’agit de maîtriser ce corps tout en le gardant bien équilibré. Pour atteindre une perfection morale, on peut prendre soin de son corps ou bien lui infliger toutes sortes de souffrances. Il est quand même recommandé d’avoir une vie simple, saine et équilibrée. Grâce à cela, le bouddhiste trouve le confort nécessaire pour « l’Eveil ». Le pratiquant doit comprendre comment le corps se forme et se déforme. Il doit comprendre que le corps est éphémère et qu’il ne lui appartient