La poésie nous éloigne-t-elle du réel ou nous permet-elle de mieux l'appréhender?
INCIPIT-CHAPITRE PREMIER
I. L’incipit
A) La mise en place du récit
- Présence de descriptions, à l’imparfait : « comme ils s’attendrissaient ».
- Où ? « baie de St Malo ».
- Quand ? « 1689, le 15 juillet au soir ».
- Qui ? les Kerkabon et le Huron.
- Quoi ? Rencontre entre un individu étrange et deux nobles : un prêtre et sa sœur.
B) Un incipit annonciateur de la suite du récit
- Mise en place de l’intrigue : arrivée du Huron au moment où les nobles se souviennent du frère.
- Date : 1689 = Louis XIV, monarchie absolue, pas de libertés individuelles, ni de liberté d’expression et 1685 = révocation de l’Edit de Nantes.
- Contraste entre les personnages. à Codes implicites
C) Eléments du conte
- Le merveilleux : histoire de St Dunstan = fausse légende inventée par Voltaire.
- Situation initiale : promenade des Kerkabon.
- Elément perturbateur : arrivée du bateau.
- Provenance du Huron : de très loin, d’un pays inconnu.
II. La présentation des personnages
A) Le Huron
- Portrait physique : simple, coiffure, sandales, habits.
- Portrait moral : aimable, sociable, curieux.
- Insistance sur les traits qui le différencient de la société occidentale.
- Antithèse : « martial et doux » = imposant mais a l’air sympathique.
B) Saint Dunstan et les Kerkabon
- Saint Dunstan = personnage légendaire.
- Ironie : « saint de profession » (l.1) car il n’est pas possible de choisir et la sainteté accordée après la mort.
- Abbé de Kerkabon, un bénéficier (= qui reçoit de l’argent du tiers état et du roi), qualité présentée ironiquement : n’est pas soul « le seul » = hyperbole ; cultivé : lit St-Augustin (confessions) et Rabelais (XVIème, Gargantua, Pantagruel, humour et critique sur la religion notamment et morale épicurienne).
- Abbé présenté avec humour : métonymie = « s’amusait avec Rabelais », euphémisme = « déjà un peu sur l’âge », antithèse = « aimé de ses voisins, après l’avoir été autrefois de ses voisines ».
- Mlle de