(Document d'un élève, non corrigé)
La poésie est un genre dont les fonctions n’ont jamais été clairement définies et n’ont jamais fait l’unanimité chez les poètes à toute époque.
Alors, la poésie a-t-elle pour fonction de dénoncer les injustices ou les atrocités de notre monde moderne ? Ne peut-elle pas en montrer les aspects positifs ? N’aurait-elle pas enfin d’autres buts ? Nous allons répondre à ces questions en trois parties. Dans un premier temps nous verrons en quoi la poésie dénonce les atrocités et les injustices du monde moderne, puis nous nous intéresserons au fait que la poésie peut aussi faire l’éloge des aspects positifs de ce monde, et enfin nous verrons quels autre buts la poésie peut avoir.

Les poèmes dénonçant les atrocités du monde moderne sont nombreux, en effet ces poèmes appartenant à la poésie engagée sont écrits par des poètes qui écrivent lorsque les droits de l’homme sont bafoués dans différents domaines. Ainsi, on a trois grand domaines : religieux, social et politique. Dans le domaine religieux, les poètes engagés luttent contre l’intolérance et le fanatisme. C’est le cas d’Arthur Rimbaud qui attaque très violemment l’église dans ses poèmes Le Mal (1870) ou encore Les pauvres à l’église (1871). Dans Le Mal, Rimbaud dénonce l'église complice de la guerre, pleine de richesse, et aussi le mépris des femmes et dans Les pauvres à l’église, Rimbaud accuse Dieu d’être indifférent aux misères du peuple, il qualifie aussi les prières adressées par les fidèles d’inutiles car non écoutée, et dénonce une religion dans lesquels seuls les faibles se réfugient. Dans le domaine social, les poètes engagés dénoncent l’injustice, la misère, le racisme, les inégalités dans le monde… Ainsi, dans Melancholia, Victor Hugo dénonce le travail des enfants. Dans le domaine politique, les poètes engagés dénoncent la guerre, la violence, la dictature… On peut citer Robert Desnos, qui, dans Legs (1943), dénonce le racisme pendant la Seconde Guerre