La poésie d'apollinaire
I)
A Libre réalisation des images
Apollinaire attache ses images d'une manière irrégulière. Parfois il saute d'image en image sans interruption. Par exemple dans "Cortège", il met une métaphore à coté d’une autre métaphore, qui ne vont pas forcement ensemble: "Oiseau tranquille, au vol inverse qui nidifie en l'air, a la limite où brille déjà ma mémoire". Ici il s'agit des deux images, l'oiseau et la lumière. Lui, il les fonde ensemble d'une manière libre et sans avoir fait une rupture dans son récit. Voici il se détache de la comparaison homérique .Mais son détachement ne se limite pas que sur les images, mais aussi sur tous les autres aspects de la poésie.
B Libre choix de la Ponctuation
Dans tout le recueil on remarque qu’il n'y a pas de ponctuation. On peut regarder n'importe quel poème, on ne trouvera pas de point, ni de virgule. Avec cela Apollinaire ne s'impose pas au lecteur et laisse place pour encore plus d’interprétation. Et de même il casse la frontière entre prose et récit. Pour cela il était obligé de reformuler les vers de la manière la plus claire possible, pour conserver le sens de sa poésie.
C Composition nouvelle
La forme, la longueur, la métrique tout cela peut arriver de manière diverse. Apollinaire n'oblige pas sa poésie d’accomplir certaines règles pour l'esthétique ou d'autres raisons, comme Du Bellay où encore Baudelaire. Ils peuvent avoir vingt-quatre strophes comme " L'ermite" en métrique ABBA où bien