Objet d’étude : La poésie

Au cours des siècles, de nombreux mouvements littéraires ont été créés comme le classicisme, le romantisme, le parnasse, le symbolisme,... La cause de ces changements ne serait pas une rébellion. Une question se soulève : « Cette rébellion contre l’héritage des poètes précédents est-elle indispensable à la création poétique ? ». Nous répondrons à cette interrogation sous deux points de vue différents : ceux qui vont se rebeller car ils refusent leurs prédécesseurs et ceux qui vont s’inspirer de ces derniers pour créer.

Il faut savoir qu’il n’a nulle révolte, sans passé. Une rébellion, telle qu’elle soit, est dépendante du passé. Les poètes, qui créent de nouveaux mouvements littéraires, se basent sur les écrits des poètes. Ces poètes ont une culture poétique importante : ils ont lus les textes de leurs prédécesseurs. Ces poètes se rebellent en créant un mouvement littéraire opposé à celui en cours. La rébellion contre l’héritage poétique peut avoir aussi en parti un rapport avec l’Histoire. Nous étudierons ces rébellions dans un ordre chronologique. Par exemple, le classicisme est un mouvement qui a été créé en réaction contre l’exubérance du Baroque. Le classicisme cherche à créer des modèles, en fondant chaque genre littéraire sur des règles de construction claires et rigoureuses. Il revendique l’usage d’un style simple et naturel. Le « chant I » d’« Art poétique » de Nicolas Boileau paru en 1674 est un texte où apparaît une véritable analyse morale et psychologique de l’écrivain. « Art poétique » est un manifeste du mouvement classicisme. Pour se rebeller, les poètes se libèrent comme les poètes du romantisme dont Victor Hugo