La princesse de clèves
La Princesse de Clèves est un des premiers romans classique du 16ème siècle, écrit au 17ème siècle par Madame de Lafayette qui ne l'a jamais signé. En effet, à cette époque il était mal vu pour un noble et surtout pour une femme de publier ses écrits. Ce roman conte l'histoire d'une jeune fille, Mlle de Chartres, qui introduite à la cour d'Henri II, épouse Mr de Clèves et devient ainsi Mme de Clèves.
Lors de son premier bal, elle tombe sous le charme de duc de Nemours pour qui elle vouera une véritable passion platonique.
Dans ce passage, Mme de Clèves fait sa première apparition à la cour. Etant dotée d'une grande beauté, l'assemblée la remarque dès son arrivée.
Lecture du texte
Problématiques :
Nous montrerons dans cet extrait, l'importance de ce portrait pour la compréhension de l'oeuvre
Dans ce portrait, de quelles façons sont mises en avant la grandeur et la fragilité de cette « Princesse »
Dans une première partie, nous ferons l'éloge du portrait de cette héroïne en analysant les procédés utilisés par l'auteur. Puis, dans une deuxième partie nous tenterons de démontrer qu'il existe une ombre à ce tableau.
I Un portrait élogieux de La Princesse de Clèves
Dès la première ligne, Mme De Lafayette annonce la stupéfiante beauté de son héroïne mais par l'emploi régulier d'adjectifs indéfini tels que « une » l.1, 2, 4. et d'adj démonstratif « cette » l 22, elle ne l'a nomme pas et laisse le lecteur dans l'expectative de connaître son nom. Il ne le découvrira qu'à la fin du texte. Comme les gens de la cour, le lecteur devient spectateur, ce procédé employé par l'auteur amplifie l'intrigue. L'accent est mis sur une « beauté » l.2 qui n'est pas décrite, elle est « parfaite »l.2, les seuls précisions donnés par la narratrice sont des indices sur sa situation aristocratique plus que sur des caractères distinctifs : « blancheur de son teint », « cheveux blonds » « traits réguliers » l.27,28,29. Il n'y a pas de mots