La Princesse de Clèves

- Roman publié anonymement, écrit par Marie-Madeleine de Lafayette, en 1678
- Ce roman a pour cadre la cour d’Henry II
- Il témoigne du rôle important joué par les femmes dans la vie culturelle du XVII siècle (ce siècle est marqué par le courant de la préciosité et le classicisme)
- Description (du point de vue omniscient) de la première présentation de Mlle de Chartres, 16 ans, future princesse de Clèves, à la Cour.
- Récit à la 3eme personne
- Structure circulaire plaçant au centre du portrait l’éducation de la jeune fille : 1. Récit bref de l’apparition à la cour de Mlle de Chartres qui suscite l’admiration tant par sa beauté que par sa naissance (« héritière d’une illustre maison »)

2. Analepse (= retour en arrière avec le récit de la prise en charge de l’enfant par sa mère au plus-que-parfait et le compte rendu de l’éducation originale qu’elle a subi par sa mère

3. Retour au portrait initial de Mlle de Chartres à travers le regard admiratif du Vidame

Un portrait idéalisé de la jeune fille

- Peu de détails sur son physique sauf son jeune âge (« seizième année ») et sa beauté qui correspond aux caractéristiques esthétiques du XVI et XVII (« la blancheur de son teint ») (« cheveux blonds »)
- Figure d’amplification la rendant exceptionnelle : hyperboles (« plein de grâce et de charme », « extrêmement »), superlatif (« parfaite », « extraordinaire »), champs lexical de la beauté (le mot est répété 5 fois), celui de la lumière (« éclat », « blond », « blancheur ») renforcent sa perfection. Elle est même comparé a de « belles personnes ».
Il s’agit donc d’un éloge très enthousiaste et d’une idéalisation totale du personnage.

- L’apparition à la Cour de Mlle de Chartres suscite l’admiration et la surprise chez les prétendants : lexique du regard (« yeux », « avoir ») et de l’étonnement avec la répétition de (« il fut surpris »). Son apparition est digne d’un comte de fée (« il parut alors une beauté à la