La prise en compte de la personne par les romains
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Dès le début de l’Empire, la société romaine est inégale : elle se divise entre patriciens et plébéiens. Les premiers, citoyens riches, accèdent au Sénat, à la Magistrature, et au poste militaire. Les citoyen les moins fortunés, les plébéiens, pouvaient s’enrôler dans l’armée pour une longue carrière d’une vingtaine d’années. À leur sortie de l’armée, ils recevaient une somme d’argent symbolique ou un lot de terre. Ceux qui n’étaient pas encore citoyens le devenaient. En étendant son statut de citoyen à la péninsule italienne, puis à tous les hommes libres de l’Empire, en 212, Rome brise la notion de vainqueurs et de vaincus. Tous les citoyens peuvent désormais profiter des avantages du statut de citoyen : voter, se marier, posséder des biens, pouvoir les léguer... Rome reste cependant une société d’exclus qui ne sont pas citoyens : Les étrangers, les esclaves, les affranchis et les femmes. Les individus ont-ils tous les mêmes droits dans la société ? Sont-ils placés sur un même pied d’égalité ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons aux citoyens à Rome puis dans un second temps nous verrons les autres personnes de Rome.
I- Les citoyens à Rome
A- Devenir citoyen
Plusieurs routes mènent à l’obtention de la citoyenneté romaine. La plus sûre mais aussi la plus rare est l’acquisition par naissance exclusivement si l’on est l’enfant (masculin) d’un citoyen romain. Il existe deux types de citoyens : les patriciens dont le statut évolue en -287 en devenant la nobilitas et les plébéiens.