la promesse de l'aube
Le genre : une autobiographie (auteur = narrateur = personnage) Récit à la 1ère personne. Récit rétrospectif.
Le narrateur a 44 ans. Il est allongé sur une plage de Big Sur (Californie). Le vol des hirondelles le fait rêver de tendresse.... Il repense à sa mère.
Retour en arrière... Il revoit d’abord sa mère venue le voir en taxi de Nice à Salon de Provence où il était sergent instructeur à l’école de l’air. Elle vient donc le voir lors de la mobilisation. Elle arrive, très théâtrale, et lui fait honte devant ses camarades. Les soldats se moquent, sa mère lui dit « Alors tu as honte... » Alors il n’entend plus les rires, il la prend dans ses bras et leur fait un doigt d’honneur.
« Je pensais à la promesse que je m’étais faite, à l’aube de ma vie, de lui rendre justice, de donner un sens à son sacrifice »
Explication du titre du roman :
A l’aube de sa vie, c'est-à-dire dans sa petite enfance, le narrateur s’est promis de rendre justice à sa mère qui a tout sacrifié pour lui. Elle a mis tous ses espoirs dans son fils, il s’est promis de ne pas la décevoir.
On peut penser aussi à la phrase : « avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours. »
Dès son enfance, sa mère l’a mis en garde contre ses ennemis :
Totoche, le dieu de la bêtise qui donne à la bêtise une apparence géniale pour mieux nous détruire.
Merzavka, le dieu des vérités absolues qui tue, torture et opprime et chaque fois la moitié de l’humanité lui lèche les bottes.
Filoche, le dieu de la petitesse, des préjugés, du mépris et de la haine qui crie « Sale juif ! Sale nègre ! .....
Et d’autres, plus insidieux, une cohorte.
« Ma mère venait souvent le soir me parler de ces satrapes. C’est de ma lutte avec eux que je veux faire ici le récit. »
Chapitres 2 et 3
Il a 13 ans, il est en 4ème au lycée de Nice. Sa mère a une vitrine de couloir