La propulsion des munitions dans les armes à feu
[INTRODUCTION]
{Entrent Rémi, Hugues, Alice, qui déposent leurs papiers d’identité sur la table. Allumage de l’ordinateur si non-allumé par les précédents groupes}.
Alice : Mesdames, messieurs, bonjour. Nous sommes l’unité n°7 et nous sommes ici aujourd’hui pour vous présenter notre rapport sur la propulsion des munitions.
{Ouverture de la mallette, sortie de la clé USB et éventuellement des notes nécessaires}
Alice : Le fait est que les armes à feu occupent une place prépondérante dans notre société. Aux Etats-Unis, mais aussi en Italie, Allemagne, Brésil, Belgique et Chine, en 2004, on a exporté des armes à feu pour plus de 100 millions de dollars américains. Quant aux plus grands importateurs, il s’agit des États-Unis, Allemagne, Arabie saoudite, Égypte, France et Pays-Bas. En 2004 également, ils ont importé des armes à feu pour plus de 100 millions de dollars américains. Quant aux français, en 2008, 32% affirmaient posséder une arme à feu. Seulement les dossiers du quartier général ont été égarés, si bien qu’il nous a été donné la tâche d’effectuer une enquête sur le sujet. M. Jacquin, s’il vous plaît…
[PARTIE I : FONCTIONNEMENT GENERAL]
{S’avance Rémi, qui prend la parole pour cette partie} Le fonctionnement des munitions n’a pas toujours été le même au cours du temps. Toutefois, le principe est resté semblable : l’inflammation d’une poudre stable produit des gaz, qui éjectent la balle. Pour enflammer cette poudre on a recours à l’amorce. A l’époque de la poudre noire, le mot « amorce » désignait une poudre que l’on plaçait dans une partie de l’arme appelée « bassinet », et qui était reliée à la chambre où se trouvait la poudre plus stable. Lorsque l’on pressait la détente, une étincelle tombait dans le bassinet, enflammait l’amorce, qui à son tour communiquait son embrasement à la poudre stable. Aujourd’hui l’amorce est incrustée à l’arrière de la cartouche sur laquelle est sertie une balle. On y