La prostitution
« Punis par 15 ans de prison dans certains pays, remboursés par la sécurité sociale dans d'autres, les travailleurs du sexe ne sont pas tous logés à la même enseigne !
Vendeuses d'oranges, disquettes, frivoles, saules, fleurs, poules… Les termes pour désigner les prostituées sont très imagés et variés selon les pays. A cette variété de mots correspond un regard différent que porte chaque société sur "ses" prostituées. Pour preuve, les lois et les habitudes sociales entourant cette activité varient considérablement de part et d'autre des frontières. Réprimée, contrôlée, interdite, où encore respectée… tous les schémas sont possibles actuellement. »
Au Canada, il faut savoir que la prostitution est légale. Les lois canadiennes ne punissent pas directement la prostitution ce qui lui donne un statut de semi-légalité. Cela suscite beaucoup de divergences à ce sujet au sein de notre société. Alors que faut-il faire? Faut-il, réprimer la prostitution, la légaliser ou bien la déjudiciariser ?
Dans un premier temps, mettons en avant les enjeux moraux du problème énoncé.
Dans l’approche répressive, les arguments soulevés reposent sur une immoralité, en son sens que vendre ou louer son corps est considéré, comme étant un acte indécent, déshonorable ou encore irrespectueux pour la société. Qui plus est, interdire la prostitution viserait à protéger les prostituées contre des gens mal intentionnés à leurs égards, notamment les personnes les plus vulnérables contre des agressions ou encore contre des exploitations en tout genre.
L’option de la légalisation, quant à elle, soulève l’argument de l’atteinte à la liberté dans le cas contraire. D’une autre façon, interdire la prostitution viendrait à dire que la liberté individuelle de chacun est brimée. Mais la légalisation pourrait amener à maximiser, à assurer le bien-être collectif des citoyens.