La provocation dans l'art pictural du xixème siècle à 1925.
Introduction :
Notre culture, notre mode de vie, notre société ont toujours été modifiés au fur et à mesure des siècles en parti par des scandales artistiques. N’oublions pas que l’art a toujours fait scandale, peu importe l’époque.( EX : Judith, Le Correge 1520)Pourquoi un tel besoin de changement ? Et pourquoi cela passe-t-il toujours par la provocation ? Dans un premier temps, nous commencerons notre analyse par l’étude de la fonction de l’artiste au début du XIXème s. Par la suite, nous verrons qu’une libération artistique se fait sentir au milieu du XIXème s. En conclusion, nous ferrons l’approche du nouvel air qui est celui du XXème s pour les artistes.
I/ L’artiste du début du XIX ème siècle.
Au début du XIXème , l’art est l’expression d’une société. Le rôle de l’artiste est de peindre la société, ce qu’elle représente vraiment dans la réalité. Au départ, l’artiste n’est là que pour une chose : il peint les portraits de familles, les paysages, et les événements historiques (scènes de guerres…). Il faudra attendre environ 1865 et l’invention de la photographie pour que les artistes soient enfin libérés de cette contrainte qui est de peindre la réalité.
Ce qui choque les contemporains c’est le changement qui s’opère en partant de mouvements picturaux classiques, typiques du second Empire. Ces deux principaux mouvements sont l’Art Pompier, et l’Art Académique.
L’Art Pompier se caractérisait par l’utilisation des thèmes mythologiques et historiques, de simples reproduction d’événements sans l’imaginaire, la fantaisie de l’artiste. (EX : Cabanel, Cléopâtre.) Ce tableau correspond parfaitement au genre Pompier, on y voir les différentes caractéristiques qui définissent ce mouvement. On voit tout d'abord on voit l'aspect historique de la scène avec Cléopâtre et l'aspect mythologique avec l'Egypte Ancienne.
L’Art Académique lui, se contente de peindre, avec le plus de précision