La Présidentialisation du parti socialiste
Thèse de l’extériorité du socialisme aux institutions : Thèse d’Alain Bergounioux et Gérard Grunberg. 1ère caractéristique : faiblesse de l’enracinement social du parti socialiste avec une absence de lien organique entre le socialisme français et le monde ouvrier, et le syndicats d’autre part. 2ème caractéristique : faiblesse organisationnelle car ce parti était doté d’un appareil bureaucratique peu étoffé, le centre du pvr n’exerçait qu’une influence mineure sur la périphérie. Le PS n’a jamais était un parti de masse.
Parallèle entre le parti radical et le PS = quand le PR s’effondre le PS prend progressivement sa place, et le PS s’est souvent apparenté à un parti de notables.
Le PS a cultivé une relative extériorité // au jeu politique français car il n’aurait que tardivement accepté son intégration dans le syst politique.
Du parti des mairies au parti du gouvernement : PS jamais aussi fort qu’aujourd’hui, dans son passé il a subi de nb crises guerres, scissions, régimes politiques différents... La diversité du socialisme français a permit son implantation locale et c’est cette implantation locale qui a perdit la pérennité de ce parti même durant les crises. Le PS est caractérisé par sa faiblesse d’encrage sociale mais il a une force d’encrage municipal d’où son surnom « le parti des mairies ». La gestion municipale du socialisme a tjrs constitué une forme exutoire à un pvr d’Etat inaccessible. Depuis les années 70, le PS s’est affirmé en tant que parti de gouvernement. Il s’est affirmé comme le 1er parti de la gauche. Il s’est petit à petit présidentialisé et à intégrer les institutions qu’il a longtemps combattu.
L’évolution du PS, s’accompagne d’un double processus : 1) l’acquisition d’une position dominante au plan électoral et 2) d’importantes transformations idéologiques notamment sur le plan économique
I. Constitution et développement du socialisme français
1) l’hétérogénéité du socialisme