La psychopathie
Depuis les années 1980, le terme désigne un trouble de la personnalité caractérisé par une incapacité à s'attacher émotionnellement3 et un manque anormal d'empathie. La troisième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-III) attribue le terme de trouble de la personnalité antisociale, et le place d'un critère diagnostique clinique à un critère diagnostique comportemental4. Cependant, un type « antisocial/psychopathe » pourrait être inclus dans le critère du trouble de la personnalité antisocial dans le DSM-55. Le critère diagnostique de la Classification internationale des maladies (CIM-10), publiée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), catégorise également la psychopathie sous un autre terme. Le manuel, datant de 1992, le classe en tant que trouble de la personnalité dyssociale (antisociale)6.
Malgré les termes similaires, les psychopathes sont rarement psychotiques7. Les psychopathes ne sont pas tous violents ; ils utilisent la manipulation pour obtenir ce qu'ils souhaitent. En général, ce sont des individus qui se soucient de ce que les autres pensent d'eux et les utilisent pour atteindre leur but.
Histoire[modifier]
Le concept actuel de la psychopathie a, d'une manière thématique, été associé aux écrits de Théophraste, un disciple d'Aristote durant la Grèce antique8.
En 1801, Philippe Pinel décrit des patients ayant des