La psychose

Il existe 3 grandes entités psychotiques :
- Mélancolie (psychose maniaco-dépressive)
- Psychose paranoïaque
- Schizophrénie

La personne n’est pas en capacité de verbaliser ses troubles et d’en prendre conscience. Ces personnes étaient appelées « aliénées ».

La schizophrénie

Au sens littéral, c’est le psychique divisé.
C’est la pathologie qui correspond au niveau de fixation le plus ancien. Elle va renvoyer au stade oral.
C’est une difficulté de se représenter soi même comme un individu, comme une entité, face aux personnes qu’on a en face de soi.
Les relations pathologiques et pathogènes avec la mère vont créer ces difficultés. La mère ne va pas permettre à l’enfant de se différencier en tant qu’individu, de sa mère.
Il y a une perturbation très importante des relations avec l’entourage. La personne lutte contre l’angoisse de morcellement : c’est l’angoisse de revenir à l’état éclaté avant de se considérer comme un individu. L’énergie psychique mise dans cette angoisse va désinvestir le langage. C’est un moyen de fuir la réalité. Le langage est alors utilisé comme un simple objet, le mot n’a plus de sens ni de valeur d’échange.
Les représentations, les symboles, les images, sont rattachés à n’importe quoi. Lorsqu’ils arrivent dans la conscience, ils prennent un sens, ils sont rattachés, reliés.
Un schizophrène utilise dans les périodes de crise, les processus primaires. Sinon, ils utilisent le processus secondaire.
Dans la schizophrénie, le Moi n’est pas complet, n’est pas tout à fait fini.
Il y a également des troubles spatio-temporels, des hallucinations. Le réel ou une partie du réel est réinventé car ne peut être accepté tel qu’il est.
Il y a un décalage, une discordance entre le contenu du discours et l’état émotionnel.
Dans le domaine de la sexualité, le partenaire est instrumentalisé. L’individu en tant que tel est nié.
On observe fréquemment des troubles moteurs, des ralentissements, une catalepsie (reste