La puissance d'argumentation des écrivains
Nous allons étudier quatre textes, d’époques et d’auteurs différents. Le premier est de Mirabeau et est un discours sur la liberté de presse, prononcé le 10 mai 1789. Le second est un extrait des Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand, œuvre posthume de 1848. Le troisième est un autre discours, de Victor Hugo à l’Assemblée Nationale à la séance du lundi 11 septembre 1848. Le dernier texte est d’Albert Camus, Combat, > 31 août 1944. Tous ces textes parlent de la presse et chaque auteur défend ses idées. Nous allons trouver les moyens rhétoriques qu’emploient les auteurs de ces discours afin de démontrer leur attachement à la liberté de la presse. Dans une première partie nous allons étudier la grammaire et la syntaxe des textes qui prouvent bien leurs implications ; dans une seconde partie, nous étudierons ce qu’ils défendent dans leurs écrits. Les figures de rhétorique sont toutes les manières que l'on a de s'exprimer. Le but principal de ces manières de s'exprimer, c'est de faire vivre avec plus de force, de conviction et d'originalité paroles et écrits. On remarque que dans tous les textes les auteurs s’impliquent en parlant à la première personne du singulier. Les textes A et C sont des discours et donc l’emploie de la première personne du singulier est plus courant. Dans les textes B et D l’emploie de cette personne est également courant car le texte B est une préface et le texte D, un éditorial. Nous remarquons également que tous les auteurs impliquent les auditeurs ou lecteurs avec l’emploie de la première personne du pluriel. Dans les discours Hugo et Mirabeau s’adresse à l’auditoire en employant le . Dans leurs écrits ou paroles, tous défendent leur liberté de penser qui passe donc par la liberté de la presse. Cependant, comme le dénonce Camus, la responsabilité du journaliste est inexistante dans certaines presses dite . Dans les textes A, B et C les auteurs défendent les intérêts de la liberté de la presse. Tous