la question de l'homme dans le genre de l'argumentation
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La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours par blaireau @ 2014-06-20 – 19:52:19
7. Les personnages sont rapprochés par quelques détails de leurs vêtements, comme s’ils échangeaient le noir et le blanc. Il faut remarquer que la Belle est vêtue et parée de noir. Elle vient en effet mourir pour réparer la faute de son père. En revanche, la Bête porte des broderies et passementeries blanches et brillantes, sa collerette est éblouissante. Le jeu de symétrie (du haut à gauche avec le bas à droite) entre les yeux est parlant : le moment de la rencontre totale n’est pas encore venu, mais on a un effet de symétrie entre les deux faces. Il y a un échange possible.
8. Tant la construction de l’image (ouverture à droite) que les effets de symétrie, de continuité semblent présager une force du côté de la Belle et un échange possible entre les personnages. Le regard de la Bête marque plutôt l’attente de ce que dira la Belle.
ÉCRITURE
Vers la dissertation
Hypothèse : c’est une monstruosité qui attire car elle symbolise un mal subi. La « monstruosité » de la Bête est présentée de façon stylisée, elle est médiatisée par l’esthétique. C’est une monstruosité de conte de fée, préparée pour correspondre ensuite aux traits de Jean Marais. Les personnages de contes sont transformés en bête pour diverses raisons (ils peuvent être punis ou victimes de sortilèges), mais l’idée est de représenter ainsi une certaine emprise du mal. La monstruosité représente un manquement à l’humanité, dans ce qu’elle a de mesuré, de vertueux, de respectueux des lois. Elle peut en particulier rendre lisible sur le visage la puissance de l’instinct. Or le conte ne se focalise pas sur cet aspect de la monstruosité, d’autant que