La quete de la sagesse était-elle vaine ?
La sagesse se définit principalement sous trois formes. L’origine de ce terme désigne une connaissance, une approche « expérimentale » des choses. Mais on peut aussi le comprendre au sens de « prudence », comme ce qui nous tient éloigné d’un danger. Or, son sens plein est celui de la connaissance intellectuelle, non pas scientifique mais réflexive, c’est-à-dire philosophique.
Il existe une citation de Lao-Tseu : "Connaître les autres, c´est sagesse; se connaître soi-même, c´est sagesse supérieure." De plus, selon Socrate, consiste effectivement à se connaître soi-même. Alors, on peut se demander si cette quête ne consiste pas d’abord à se connaitre soi-même.
Puis que signifie réellement le mot « vaine »? Selon la définition du dictionnaire, une quête est « l’action d’aller à la recherche de quelqu’un ou de quelque chose ». Le mot « vaine », quant à lui, est le mot clef de la question. Il pourrait signifier que la recherche du moi est inutile puisque cette quête du moi est inexistante ou que tout simplement qu’elle n’a aucun but. Alors le problème est de savoir si cette quête est illusoire ou réaliste ?
Alors, le vrai question selon moi est,
« Est-il sage de chercher à se connaitre ? »
Apprendre à se connaitre, à prendre conscience de soi n’est –il pas naturel de la part d’un homme qui pense ? Est-ce que être conscient c’est se connaitre ?
Se connaitre c’est d’abord avoir la conscience, qui est la caractéristique première de la pensée. Sans elle, il n’est pas possible de penser. Or, si je pense c’est que je suis conscient et être conscient amène toujours à prendre plus conscience de moi, a s’approfondir soi-même..
Alors la conscience de soi s’avère être une connaissance, qui s’acquière et se complète avec le temps. On ne peut pas prétendre connaitre entièrement son « être », mais j’ai mon propre caractère que je connais a peu près, ma propre philosophie, mes propres envies, ce qui fait de moi le