la religion dans gargantua
La société du XVIème siècle est une société religieuse. L’Eglise et le dogme chrétien exercent un pouvoir très important sur le pays. L’Etat et l’Eglise sont étroitement liés. L’Eglise contrôle l’Etat qui lui même obéît à la doctrine religieuse.
Rabelais tient un avis critique sur la religion, chose qui ce voit dans son roman Gargantua. Il se moque de l’Eglise, des hommes d’Eglise etc., mais il ne remet pas en cause la religion.
Il se pose en réalité simplement la question sur la manière dont on pourrait la pratiquer de manière plus intelligente Il remet en cause certaines institutions.
I. Critiques péjoratives de l’homme d’Eglise.
Tout d’abord, François Rabelais critique la Sorbonne, cette théologie tient à conserver des privilèges du passé. Ils veulent également conserver une indépendance, et la pratique de la censure. Les membres de la Sorbonne s’opposaient aux idées humanistes et à toutes les nouvelles innovations de la religion. Toute idée qui ne leur convenait pas était considérée comme hérétique. L’image que l’on se faire des théologiens Thubal Holoferne et Jobelin Bridé est loin d’être positive : en effet, ils donnent l’impression de ne pas enseigner correctement. Dans le chapitre 15, Gargantua n’est pas éduqué correctement. En conclusion, Rabelais dénonce le clergé comme étant ignorant et peu qualifié avec de pauvres connaissances intellectuelles.
En ce qui concerne les moines, Rabelais leur reproche une grande hypocrisie et de la paresse. De l’hypocrisie car ils confessent les mourants alors qu’eux même s’apprêtent à les tuer ou les achever. Ils sont paresseux car, lors de la guerre, ils arrivent une foi que Frère Jean ait fini de combattre (chapitre 27). Ils sont lâchent, car lorsque les hommes de Picrochole s’attaquent à l’Abbaye, ils se réfugient pour tenir une « réunion » et ainsi échapper à la guerre (chapitre 27).
Rabelais montre la stupidité des moines dans l’emploi d’expressions latines qui n’ont aucun