La religion en france
Pierre
Questions Contemporaines
Les statistiques l’indiquent : la religion recule. En France, 73.7% de la population déclaraient en 1970 appartenir à une religion, pour seulement 57.5% de la population en 1999. Parallèlement à cette effondrement des pratiques religieuses, le terrorisme islamiste, largement médiatisé, atteint des pics de violence. Peut-on alors dire que la religion est un fait du passé, voué à disparaitre dans l’air du temps? Pour cela, il est important d’étudier la question suivante : peut-on concilier religion et modernité? Nous étudierons cette question en trois temps, le premier évoquant tout d’abord le recul de l’influence des religions dans les sociétés modernes, le second ses persistances, et le troisième étudiant l’évolution du rapport à la religiosité dans les sociétés modernes.
La sécularisation est un terme désignant la transition des religions dans le siècle, autrement dit le recul progressif de la religion dans les sociétés modernes. L’un des premiers grand théoricien de cette sécularisation est Max Weber. Max Weber est un sociologue et économiste Allemand de la fin du 19eme et du début du vingtième siècle. Il établit une théorie selon laquelle les populations perdraient progressivement la foi en le surnaturel et le religieux au fur et à mesure que leurs sociétés se moderniseraient. C’est le « désenchantement du monde ». Les gens cessent de croire en une puissance supérieure qui intervient dans leur vie. La prévisions mystiques sur l’existence sont remplacées par des prévisions statistiques, les sciences occultes sont dépassés par les sciences dites « rationnelles ». Nous pouvons illustrer cette théorie par la donnée suivante : 35% des français croient en la vie après la mort, alors que 57.5% appartiennent à une religion. La vie privé est de moins en moins contrôlée par les Eglises, comme le montre les récents échecs des encycliques du pape concernant l’interdiction de la contraception dite «