La religion est-elle la seule cause des affrontements au xviie
Le sujet est facile, la réponse à la question est claire. Non, la religion ne suffit pas. La difficulté consiste plutôt dans l’organisation de l’exposé et dans une bonne gestion du temps de travail, car on est tenté de parler de la totalité du programme, on perd facilement le fil et on risque les redites.
Les documents : on n’est pas obligé des les utiliser, mais il vaut mieux le faire. Ils concernent tous la période et les sujets que nous avons traités en cours. L’intitulé du sujet couvre toute la période, jusqu’au milieu du XVIIe, mais on pouvait très bien se limiter à la période que nous avons étudiée. Les documents sont clairs et cohérents, allant tous dans le sens d’une lecture politique et socio-économique des conflits religieux. Le seul qui pose problème est l’extrait de Buchanan, pas assez explicite : l’auteur est un tyrannicide, mais l’extrait ne le montre pas assez. Seuls indices : ses explications des extraits des Écritures qu’il cite. Ce qui compte n’est pas le salut du roi, ni l’obéissance au roi, mais la tranquillité de l’Église et la pratique des bonnes œuvres, donc si un roi ne permet pas la tranquillité de l’Église ni la pratique des bonnes œuvres, on peut se révolter contre lui. Mais il fallait connaître l’auteur pour le comprendre. Il n’y a aucun document sur l’exemple le plus flagrant de conflit religieux qui est avant tout un conflit politique : la révolte des Pays-Bas. Il était bien d’y faire allusion. Aucun document non plus sur la révolution anglaise, car nous n’en avons pas encore parlé.
Plusieurs plans possibles. Il n’était pas nécessaire de commencer par les 95 thèses, ni de dire que les débats entre théologiens et les différents courants de la réforme sont des conflits religieux. Le sujet invite à s’interroger sur les cas qui sont à la frontière, qui ont des explications multiples et sur lesquels les historiens ont eu à débattre. Le sujet invite à discuter aussi d’historiographie. Inutile de définir l’Europe, du point