La renaissance
Pour commencer, Marguerite de Navarre porte une importance toute particulière à la Religion et n’hésite donc pas à faire une critique des rites religieux de la même façon qu’Erasme, en se moquant de la lecture du ‘psautier’ (l.14) et des ‘oraisons’ (l.17) ou encore la ‘neuvaine’ (l.29) qui est une superstition pour laquelle les religieux pensent obtenir une grâce particulière après avoir récité une prière pendant neuf jours, tout comme le ‘pèlerinage’ (l.3) qui est fait dans un but de dévotion. C’est d’ailleurs à cet ensemble de superstitions que Marguerite de Navarre fait référence dans son titre ‘La superstitieuse’. L’importance de la religion est également présente dans le Chapitre 46 de Gargantua, où Grandgousier explique que la violence est ‘contraire à la profession de l’Evangélisme’ (l.10-11) et que ‘au nom de Dieu’ (l.18) il faut suivre de bonnes actions et de plus, seul Dieu est ‘estimateur des différends’ (l.33).
En effet, à travers Gargantua, Montaigne fait preuve de sagesse et de raison en exposant son rejet vis-à-vis de la violence et en faisant une critique du monde médiéval. D’après lui, la guerre est ‘superficiaire’ (l.27) et ‘il nous est commandé garder, sauver, régir et administrer chacun ses pays et terres, non hostilement envahir les autres’ (l.12-13) car une guerre doit être justifiée et morale.
Pour faire passer ce message de ‘non violence’,