La reproduction des mouches
Les substances liquides partiellement digérées, sont ensuite aspirées. Pendant qu’elle se nourrit, la mouche régurgite souvent une partie de son repas précédent et c’est surtout de cette manière qu’elle transmet des microbes pathogènes à nos aliments.
Mal aimé en partie à cause de cela, cet inconvénient et facile à résoudre et à fortement diminué en pays tempérés en respectant des règles d’hygiène élémentaires: suppression des taudis, aménagement du tout- à- l’égout, traitements des immondices, suivi sanitaires des troupeaux, incinération des dépôts d’ordure...
La reproduction a lieu en été, où les conditions sont les plus favorables; un bel été lui convient, mais trop de chaleur lui est fatale: au- delà de 30°C, elle devient stérile. Si certains diptères effectuent de savantes danses nuptiales, l’étreinte de la mouche est brève est brutale. Une seule femelle peut pondre jusqu’à 1000 oeufs, en plusieurs pontes de 150 œufs chacune. Dans les meilleures conditions elle peut s’accoupler 2 semaines après l’éclosion et pondre 4 jours après l’accouplement.
La femelle apprécie pour pondre les endroits chauds et humides; fumier, crottin, bouses, viandes, fromages, poubelles...Selon la chaleur et l’humidité, les œufs éclosent au bout de 8 à 24 heures et deviennent alors larves, dit aussi asticots, puis nymphes, pendant une brève période avant de se transformer en mouches proprement dite. L’adulte vit de 10 à 12 jours. On compte de 10 à 30 générations par an et théoriquement, une femelle peut espérer une descendance de quelques 4 trillions (10 puissance 18) d’individus!
La mouche est une familière de notre vie; elle est présente de mars à mi- novembre dans nos habitations sous différentes formes; larves, nymphes, imago...
Elle squatte les pièces de vie dont elle apprécie la fraîcheur et la