La représentation sur scène grec et romaine
La troupe qui va jouer la pièce de théâtre défile devant le public avant la représentation.
Elle commence juste après le lever du jour. Comme pour une cérémonie religieuse, les citoyens doivent s' y rendre la tête couronnée.
Le spectateur reçoit un jeton à l'entrée, dessus une lettre de l'alphabet qui désigne la section des gradins où se trouve sa place y est inscrite.
Le prix de l'entrée est peu coûteux (deux oboles). Grâce à ça les citoyens peuvent assister à toutes les représentations de la journée, jusqu’au coucher du soleil: quatre ou cinq pièces, chacune jouée sans entracte.
Chaque poète tragique présente trois tragédies appelées " tétralogie" et un drame satyrique. Une tragédie comporte un prologue, l'arrivée du chœur (parodos), des épisodes ou actes séparés par des chants du chœur (stasima) et un acte final avec sortie du chœur (exodos).
Cinq poètes présentaient chacun une pièce pour les comédies. Donc les spectateurs assistaient à quinze, voire dix-sept représentations en quatre jours.
Durant d’aussi longues séances, il arrivait quelques incidents dans le public. C’est pourquoi il existait une police spéciale : les rhabdouques.
Il existait une machinerie rudimentaire, celle-ci était mise en mouvement par une poulie et une corde qui permettait à un personnage de monter au ciel ou à un Dieu d’apparaître pour dire une tirade.
Le bronteion, baril plein de pierres qui roulait sur un feuille de métal, imitait le bruit du
Tonnerre. Les acteurs récitent leur rôle mais les membres du chœur, les choreutes, chantent avec un accompagnement musical.
Toute tragédie grecque est une alternance entre des parties chantées et des parties parlées. Les premières sont prises en charge par l’ensemble des choreutes. Tout en chantant et accompagnés par le son de l’aulos (sorte de flûte), ils dansaient. C’étaient des citoyens qui représentaient la cité au théâtre, mais qui n’avaient pas besoin d’être doués en chant. Ces