La romance du vin par Émile Nelligan
Émile Nelligan utilise l'ironie pour cacher son malheur. Plus le poème avance, plus on remarque l'autre sentiment que cache les exclamations «Je suis gai !». L'auteur cré, à l'aide de ces répétitions, un doute sur ce qu'il ressent réellement. Aussi, les mots «orgue», «meurt», «tristesse», «dédain», «méchant», «funebre», «amer», «rage», «mépris», etc. contraste beaucoup avec les termes joyeux qui se retrouvent plus particulièrement au début: «vif éclat de gaieté verte», «Tous les oiseaux en choeur», «Ô le beau soir de mai», etc. On peut croire que cet ironie est causé par l'ivresse qui s'emporte, une tentation de fermer les yeux sur la vérité. L'antithese suivante, «Oh! si gai, que jai peur d'éclater en sanglot!», appuie cette logique. PLus le poème avance, plus Nelligan partage aux lecteurs l'amplitude de sa rage et de sa douleur. Les sous-entendus donnés sont de plus en plus forts et l'ironie de plus en plus soutenue.
Nelligan lance un cris du coeur, il utilise une ponctuation exclamative pour démontrer sa rage. Les «Ô» de «Ô le beau soir de mai!», permettent d'exprimer avec intensité les sentiments du poète. Ces interjections peuvent aussi démontrer de l'ironie. La répétition des mots «vin» et «gai» met l'accent sur l'ivresse du poète qui exprime tout son mal être. Les anaphores et l'utilisation de quatrains classiques propose un