La route des indes
Auguste rétablit la paix et l’ordre dans tout l’Empire Romain, après un contexte marqué par les guerres civiles et les affrontements. Une prospérité s’installe et prend forme, ce qui est le résultat de sa volonté d’apaiser les choses. Se multiplie alors le nombre de consommateurs de produits de luxe, produits que Rome tirait en grande partie de l’Orient, passant par la « Route des Indes », également appelée « Route de la Soie », réseau de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe allant de Chang'an (actuelle Xi'an) en Chine jusqu’à Antioche, en Syrie médiévale. Elle doit son nom à la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication. Pour mieux comprendre le sujet de cet exposé, je me suis appuyé sur le texte de Pline l’ancien, important écrivain et naturaliste romain, né en 23 après JC et mort en 79 après JC. Le texte est extrait de l’Histoire Naturelle qu’il a élaboré en 37 livres, seul ouvrage de lui qui soit parvenu jusqu’à nous, et qui souhaitait compiler le plus grand nombre possible d’informations et de culture générale. Dans un premier temps, nous allons remonter aux origines historiques de la relation commerciale entre Rome et la Chine. Ensuite, nous allons étudier les caractéristiques de la Route des Indes, et plus précisément les conditions de voyages. Enfin, nous analyserons l’impact des échanges permis par la route des Indes sur la société Romaine.
I. Les origines historiques de la relation commerciale Rome-Chine.
L’existence du trafic avec l’Inde fut révélée à Pompée par les Ibères, lorsque après sa victoire sur Mithridate au 1er siècle, Pompée décida d’aller vers le Nord, vers l’Ibérie et l’Albanie. Il est dit qu’une fois que l’information d’un trafic avec l’Inde fut transmise à Rome, elle impressionna beaucoup les milieux commerçants. Les Romains font alors tout pour contrôler la région. Après cette découverte de Pompée, les