La réintroduction de l’ours dans les Pyrénées provoque de vives polémiques : Pour ou contre ? Afin de préserver cette espèce en voie de disparition, cette action est nécessaire mais rencontre certaines oppositions malgré la proposition de quelques solutions. Autrefois nombreux, les ours ont vu leur population décliner devant l’avancée humaine. Comme le souligne Isabelle Saint Marc dans son article intitulé « Un an après la mort de Cannelle, comment se portent les ours des Pyrénées ? », extrait de l’internaute magazine édité en Août 2005, il était possible de rencontrer des ours dans toutes les chaînes montagneuses de France jusqu’au XVIème siècle. Mais au XVIIIème siècle, ils deviennent recherchés pour leur peau et leur viande et sont massivement abattus. Ainsi, au début du XXème siècle, il ne restait plus qu’environ 150 ours et uniquement dans les Pyrénées. Ce chiffre régressant rapidement, l’intervention des institutions devient alors nécessaire.
Pour sauvegarder les ours, plusieurs mesures ont été prises. En premier lieu, la chasse à l’ours devient interdite en 1972. Puis, en 1980, un premier plan de sauvegarde est établi mais seul une dizaine d’individus subsistait dans les vallées d’Aspe et d’Ossau. Insuffisant pour assurer la préservation de l’espèce, un plan de réintroduction de l’ours brun a été mis en place à partir des années 1990. C’est ainsi que trois ours slovènes ont été relâchés dans les Pyrénées Centrales entre 1996 et 1997.
Afin de pérenniser l’espèce dans les Pyrénées, les institutions envisagent d’autres plans de réintroductions prévoyant jusqu’à quinze lâchers entre 2005 et 2007. Ce que confirme l’Office National de la Chasse et du réseau Ours Brun lors de sa description du déroulement du « Lâcher du quatrième ours Balou » dans son Flash Info du 2 Juin 2006. Ce lâcher a eu lieu dans la nuit du Jeudi 1er au Vendredi 2 Juin 2006 sur la commune d’Arbas en Haute Garonne. Les ours sont capturés en Slovénie par anesthésie, puis transportés