La réponse catholique à la réforme en france. (1551-1610)
Dans son roman « la princesse de Montpensier » (1662), Mme de Lafayette nous dépeint le royaume de France, certes de façon romantisé, pendant les guerres de religion. L’un de personnages principaux est Henri de Ier de Guise, futur chef de la Ligue catholique. Ligue dont le but était la défense de la religion catholique contre le protestantisme. L’on appelle « catholicisme », la religion des chrétiens qui reconnaissent le pape comme chef spirituel. Elle s’oppose donc par définition à la religion protestante qui fut le nom donné d’abord aux luthériens puis aux calvinistes avant d’englober plus généralement tout les partisans de la Réforme. La Réforme met l’accent sur trois doctrines principales : la justification par la foi, le sacerdoce universel et l’infaillibilité de la Bible. La Réforme protestante commence à se propager en France au début du XVIème siècle. Alors que François Ier semble tolérer cette nouvelle branche « humaniste », l’affaire des Placards qui éclata dans la nuit du 17 au 18 octobre 1934 contribua à rejeter définitivement le roi du côté des adversaires de la Réforme. Les guerres de religion dureront une quarantaine d’années il y en aura huit à proprement parler. Chaque guerre fut suivit d’un Edit de pacification que chaque parti s’empressèrent de ne pas appliquer ou de rompre volontairement jusqu'à la signature de l’Edit de Nantes en 1598. L’on assiste à des massacres des deux côtés des partis car face aux « zélés de Dieu » catholique ou protestant, la violence atteint son maximum. Face à cette guerre civile, le pouvoir royal catholique s’affaiblie et ne retrouve son autorité qu’avec l’arrivée du converti Henri IV, le premier des Bourbons. C’est dans ces conditions que l’on peut se demander comment le monde catholique s’organise face à la Réforme protestante du début du concile de Trente jusqu'à l’assassinat d’Henri IV ? Pour répondre à cette question,