La république allemande
La République de Weimar est-elle un régime mort-né, condamné d’avance ? Ne faut-il pas davantage faire droit à ses succès ? En réalité, comprendre l’enchainement fatal qui conduit à son échec, c’est à la fois reconnaitre ses faiblesse intrinsèques et souligner l’ampleur des crises qu’elle à du affronter.
Enjeu qui met en avant ses faiblesses ses handicaps. Conséquences qui à affaibli la République qui à affronter une crise majeure. Conséquences qui ont gêné le régime. Pour reconstituer cet enchainement, il faut reprendre une périodisation très classique qui permet de distinguer 3 phases : I- Une République sur la défensive, 1919-1929 a) Une République sans républicains ?
Une république privée de soutient majoritaire. Un paysage politique allemand diversifié : 8 partis politique qui représentent tout l’éventail des sensibilités politiques.
De Droite à Gauche
NSDAP : Nazional Socialistiche Deutsche Arbeiter Partei
DNVP : parti au départ assez modéré, mais il va se radicaliser, 1919 il adopte un programme de restauration monarchique.
DVP : Deutsche Volks Partei parti de la bourgeoisie d’affaire et des industriel. Figures marquantes, Gustav Stresemann (monarchiste de cœur). « Républicains de raison » « Vernünft républikäner »
Zentrum : fondé en 1870. Il a joué un rôle central, jusqu’en 1912 il est majoritaire à l’assemblée. Dépassé par le SPD en 1912. Parti hostile à la révoulution, accepterons par pragmatisme la république et fera parti de la coalition de Weimar. Parti confessionnel catholique.
DDP : Deutsche Demokratisches Partei. Parti qui revendique la démocratie, fondé en novembre 1918. Retissent à la socialisation des moyens de production. Bourgeois libéraux. Faible par son électorat, parti d’élite plus que de masse, Walther Rathenau, Max Weber, Hugo Preus. Deux tendances, sociales et centriste.
SPD : Fondé par Liebknecht, base électoral c’est le monde ouvrier allemand dans une période