La République selon De Gaulle, continuité ou rupture ?
« Le président de la République ne saurait être confondu avec aucune fraction. Il doit être l’homme de la nation toute entière ». Les mots du général De Gaulle nous montre bien son attachement à la fonction de président de la République et aux pouvoirs qui doivent lui être conférés. Selon lui, le président doit etre investi d’une grande puissance, puisqu’il est à la tête de la nation, et qu’il la représente toute entière.
Il est vrai que les tentatives d’instauration d’un parlementarisme rationalisé dans les IIIème et IVème Républiques ont échoués et on menées à des régimes d’assemblée. L’exécutif faible n’arrivait pas à s’imposer face au pouvoir législatif, ce qui a très vite conduit à de nombreuses périodes d’instabilité gouvernementale.
La Vème République, est le fruit d’une nouvelle constitution qui tente alors de rehausser l’exécutif afin d’éviter un nouvelle échec et de nouvelle crises gouvernementales. Le général De Gaulle, a l’initiative du projet de Constitution de 1958, qui début la Vème République prône un exécutif fort, ainsi qu’un président de la République doté de nombreux pouvoirs. Ainsi on essaie une nouvelle fois d’instaurer un régime parlementaire rationnalisé, en permettant à l’exécutif de s’affirmer à l’aide de différents moyens de pression. Cependant, le pouvoir du gouvernement va prendre une toute autre ampleur dans la Vème République, que dans les précédentes Républiques que la France a connues. En effet, suite à deux régimes empreint d’instabilité gouvernementale, la France et ses dirigeants ne souhaitent plus d’un pouvoir législatif dominant, mais de pouvoirs qui exercent différents moyens de pression les uns sur les autres.
Ainsi, nous sommes amenés à nous demander si la république sous De Gaulle s’inscrit dans une continuité ou dans une rupture.
Dans un premier temps il s’agira de voir que la République de De gaulle s’inscrit dans une volonté de continuité des