La satire dans candide
La satire de la noblesse apparaît dès le début du conte au chapitre I. La noblesse est ici représentée par la famille Tender-ten-tronckh. Au fil du chapitre I, nous nous rendons compte que la grandeur des Tender-ten-tronckh est mensongère. Le nom de la famille, tourne en dérision la famille du baron. L’étymologie de « Thunder », qui signifie tonnerre en anglais, ridiculise toutes ses prétentions. L’attachement à la hiérarchie « 71 quartiers » alu lieu de 72 est ridicule. Les Thunder-ten-tronckh jouent au seigneur mais n’en sont pas. Leur titre de noblesse est l’un des moins élevé. Ce qui fait leur grandeur et qu’il considère comme du luxe n’en est pas. L’illusion apparaît aussi dans le passage de la vérité au mensonge, « les palefreniers » se transforment en « piqueurs », « vicaires » deviennent un « aumônier ». La grandeur du baron, sa puissance n’existent en fait que dans son esprit.
II) La satire de L’optimisme
La philosophie optimiste est fondée sur des illusions. Voltaire attaque cette philosophie dont le principe est tout va bien dans le meilleur des mondes possibles. Dans ce conte philosophique, le seul personnage qui est amené à appliquer cette théorie est Pangloss. Afin de démonter ce qu’il affirme il est amené à énoncer de faux rapports logiques. Ainsi dans le chapitre I, Pangloss affirme que « le château de Monseigneur le baron était le plus beau des châteaux « parce qu’ils vivent dans le meilleur des mondes possibles ». Mais le lien qui unie la cause et la conséquence est artificielle car la théorie de Pangloss est arbitraire. Pour Voltaire la théorie de Pangloss est un dogme qui ne s’appuie sur aucune réalité et qui ne tient pas compte des faits. A travers la dénonciation de que professe Pangloss, Voltaire s’en prend à Leibnitz. Ces systèmes sont résumés par la science que Pangloss enseigne « la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie». L’assonance en « o » et la longueur exagérée de ce mot discrédite cette