La science et le progrès des connaissances apportent des réponses claires aux questions posées sur le monde. Néanmoins, la science réduit-elle systématiquement le monde à des principes rationnels ? Peut-elle émerveiller ? Peut-elle porter atteinte aux interprétations religieuses ?

Le désenchantement du monde désignerait le fait que l’on n’attribue plus de raisons divines ou mystiques à un phénomène. Il est tout de suite explicable scientifiquement, ce qui ne laisserait plus de place à une croyance autre. Quelque chose de « désenchanté » est quelque chose dont « le charme s’est rompu ». Au départ, les phénomènes étaient expliqués par la présence de divinités. Ainsi, le progrès des connaissances amènerait à un désenchantement du monde dans la mesure où il peut nuire aux interprétations religieuses. La création du monde par exemple est maintenant expliquée scientifiquement et remet donc en cause les explications de la religion. La science explique que le monde n’a pas été créé par une divinité. Le mythe est donc remplacé par la science pour rendre compte du monde.

Le progrès des connaissances permet de rendre le monde plus compréhensible mais cela lui fait « perdre de son mystère ».
La science permet de ne plus uniquement percevoir le monde mais le connaître, et cette connaissance scientifique doit être considérée comme une vérité absolue. La science considère donc le monde comme un objet que l’on peut calculer. En effet, à partir du moment où l’on connaît les causes d’un phénomène météorologique par exemple, l’on ne peut s’empêcher de penser à ces causes.

D’un côté le progrès des connaissances désenchante le monde dans la mesure où il le « déshumanise », mais il suscite également l’émerveillement par le biais de nouvelles techniques qui se fondent sur le progrès de la