La science, vocation et profession
Résumé de lecture d’un extrait de La
Science, profession et vocation, de Max Weber.[1]
Samuel Arsenault
31 janvier 2011
La science, qui se divise et qui se spécialise, se montre de plus en plus présente et influente pour ce qui est de notre parcours en tant que société occidentale. Il n’est donc pas surprenant que beaucoup d’auteurs ont abordé le sujet au cours des derniers siècles, où le domaine de la science est bousculé par les incessantes innovations. L’un de ses auteurs est l’allemand Max Weber (1864-1920), un des précurseurs de la sociologie moderne, qui s’intéressa plus particulièrement au processus de rationalisation du monde. C’est dans ce résumé d’un extrait de La science, profession et vocation, d’une conférence de Weber portant le même nom, que nous verrons les principales idées du sociologue quant à la science moderne et l’intellectualisme.
Comparant la science avec l’art, Weber affirme que celui qui essaie de se «distinguer» des autres avant lui par les mots et sa propre expérience de vie quant à son travail de recherche, miroite un effet déplorable quand ce dernier pourrait se dévouer entièrement à ses recherches et vraiment se mettre au service de son objet d’étude. Cependant, les arts, contrairement aux sciences, n’offrent pas de progrès. Par exemple, les tableaux de la Renaissance démontrant la perspective spatiale ne sont pas supérieurs aux fresques dessinées à l’intérieur des grottes par les hommes de la préhistoire. Ainsi, les œuvres d’art vraiment «accomplies» ne peuvent pas êtres dépassées par une seconde œuvre si celles-ci utilisent les techniques de leur époque respective. Pour ce qui est de la science, il s’agit d’une autre histoire car nous savons que les technologies sont en pleine course et se dépassent entre elles, et ce dans un cours laps de temps. C’est alors