La scène des enterrements commentaire
Introduction: Albert Camus, écrivain existentialiste et philosophe du XXème siècle, écrit La Peste en 1947. Dans ce roman, le docteur Rieux, personnage principale combat sans arrêt l’épidémie qui a dévasté la ville d’Oran : La peste. Le texte que nous allons étudier est un extrait de ce roman, « La scène des enterrements » et se situe au milieu de l’œuvre. À ce moment de l’histoire, le fléau a déjà laissé beaucoup de morts, ce qui provoque une succession d’enterrements déshumanisés (hors du commun).
I. Le réalisme de la description
A. La banalisation : « Nos cérémonies », l’auteur fait partie de cette suite d’enterrements banals.
La cérémonie n’est plus évoqué sous l’aspect sacré mais administratif : mot formalité (ligne 2), « interdit les veillées rituelles » (ligne 5), « on passait au plus important, signer des papiers » (ligne 19-20)
Insistance sur la généralisation de cette pratique (ligne 5-6) : pluriel.
Puis le narrateur insiste sur circonstances et conditions matérielles des enterrements qui sont banalisées et ont perdu la dimension sacrée (lignes 33, 34, 35, 36 et puis 26, 27, 28, 29).
B. La solitude : « Loin de » : Narrateur souligne cette séparation entre la famille et le mort. Prévenir la famille est la seule chose humaine de la mort.
Scène nocturne anonymat
Cercueils se trouvent au garage, la famille ne peut pas dire son dernier adieu (ligne 17).
La mort est évoqué sur toutes ces facettes les plus douloureuses et cruelles pour les vivants. La peste a créé une atmosphère deshumanisante.
II. La déshumanisation
Démarche administrative et non pas sacrée : champ lexical administration
Utilisation de l’imparfait : Même actions, étapes pour les enterrements Organisation mécanique de ce qui touche l'humain.
Tout le champ lexical de supprimer l’enterrement sacrée (L 5, 19-20)
Lexique de rapidité : Lignes 2, 4, 13, 32.
Tous ces pluriels renvoient à l’anonymat. + Un article à valeur généralisant « Le » (L 11).