La seconde republique
Les mesures sociales prises ne permettent pas de résoudre la crise économique et les problèmes sociaux. Ainsi l'annonce de la fermeture des Ateliers nationaux crées pour résorber le chômage entraîne le soulèvement des ouvriers parisiens. Cette insurrection, les Journées de juin est réprimée et se termine par un bain de sang. La République sociale laisse alors la place au parti de l'Ordre, soucieux de préserver l'ordre social et la propriété. Ce parti soutient l'élection de Louis Napoléon Bonaparte comme Président en espérant pouvoir le manipuler. Les conservateurs remportent les élections législatives de mai 1849 mais craignent les socialistes.
Un conflit s'instaure entre le Président, qui veut rétablir l'Empire et moderniser l'économie, et les conservateurs qui votent des lois réactionnaires et sont pour la Monarchie. L'Assemblée refusant de réviser la Constitution qui interdit la réélection immédiate du Président est dissoute et le suffrage universel, qu'elle avait voulu limiter, est rétabli. Les réactions plus vives en Province sont vite réprimées et le Coup d'Etat du 2 décembre 1851 est approuvé par plébiscite (Victor Hugo part en exil). Le Second Empire, approuvé aussi par un plébiscite, est proclamé le 2 décembre